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Cancer du sein

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Généralités

Le cancer du sein touche 1 femme sur 8 au cours de sa vie, soit 61 214 femmes en France en 2023 et 2,3 millions de femmes chaque année dans le monde. Ces données en font le cancer le plus fréquent chez la femme et celui qui cause le plus grand nombre de décès.

Le cancer du sein est une tumeur qui se développe à partir des cellules constituant la glande mammaire. Il existe plusieurs types de tumeurs.

On parle de carcinome in situ si les cellules cancéreuses sont confinées au niveau des canaux ou des lobules du sein. Si les cellules cancéreuses ont traversé la membrane dite « basale » des canaux ou des lobules et ont envahi les tissus avoisinants, il s’agit d’un carcinome infiltrant. Les cellules cancéreuses peuvent se propager soit dans les ganglions situés sous l’aisselle, soit par voie veineuse.

Les progrès de la recherche permettent aujourd’hui de distinguer trois grands types de cancers infiltrants du sein :

  • Le cancer du sein hormonodépendant est un cancer du sein exprimant des récepteurs aux hormones suivantes : les œstrogènes et  la progestérone. C’est le type de cancer du sein le plus fréquent, il en représente environ 80% de l’ensemble des cancers du sein et a le meilleur pronostic
  • Les cancers HER2 surexprimé

Le cancer HER2 surexprimé est un cancer du sein qui présente à la surface de ses cellules à un nombre important de récepteurs à la protéine HER2. C’est un cancer plus agressif mais pour lequel l’immunothérapie constitue un traitement très efficace. Ce type de cancer représente en moyenne 12 à 20% des cancers du sein.

  • Le cancer du sein triple négatif est un cancer n’ayant pas de récepteurs aux hormones comme le cancer hormonodépendant. De plus il ne sur exprime par de récepteur HER2 ce qui fait qu’il est qualifié de triple négatif. Il est plus souvent retrouvé chez les patientes avec une prédisposition génétique.

Si son apparition se fait avant 60 ans, une consultation d’oncogénétique vous sera systématiquement proposée.

Il représente environ 10% des cas.

  • Enfin, la maladie de Paget qui est une forme atypique de cancer du sein in situ et se manifeste par une ulcération du mamelon.

Le saviez-vous ? 1% des cas de cancer du sein touche les hommes.
La plupart des hommes atteints d’un cancer du sein ont un carcinome canalaire infiltrant. Les autres types de cancer du sein sont très rares.
Les symptômes, l’évolution de la maladie et la prise en charge d’un carcinome canalaire infiltrant (diagnostic, traitement, suivi) sont sensiblement identiques chez l’homme et chez la femme

Le dépistage

Il existe un programme national de dépistage organisé du cancer du sein qui invite les femmes âgées entre 50 et 74 ans à se faire dépister tous les deux ans au moyen d’un examen clinique de palpation et d’une mammographie de contrôle prise en charge à 100% par l’assurance maladie et qui bénéficie d’une double lecture de contrôle.

L’objectif est de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer avant l’apparition de symptômes. Détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Un diagnostic précoce nécessite par ailleurs des traitements moins lourds et moins agressifs, et donc avec moins de séquelles. Et pourtant, sur la période 2021-2022, en France, moins de 50% des femmes éligibles au programme de dépistage organisé du cancer du sein y ont participé. Seulement 2/3 des participantes pensent que le dépistage permet d’augmenter largement les chances de détection d’un cancer à un stade précoce. Un message important de sensibilisation reste que détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10.

L’ICANS et ses équipes se mobilisent chaque année en sensibilisant le grand public aux messages de prévention et de dépistage des cancers du sein chaque année à l’occasion de la campagne Octobre Rose.

Le saviez-vous ?

Il est recommandé à chaque femme et ce, dès la puberté et tout au long de sa vie de pratiquer l’auto surveillance de sa poitrine. L’auto surveillance des seins consiste à examiner soi-même ses seins, afin de s’assurer de l’absence d’anomalies passagères ou persistantes, devant conduire à une consultation médicale. Chaque mois, après la période de menstruations, lorsque les seins ont leur taille et leur apparence habituelles placez-vous nue devant un miroir :

  • Examen visuel de la poitrine : Observez-vous un changement au niveau du mamelon ? Des tâches ? Des crevasses ? Un aspect peau d’orange ? Une rougeur ? Un gonflement ou une asymétrie ?
  • Examen par palpation : Votre sein gauche est examiné avec la main droite et votre sein droit est examiné avec la main gauche. Imaginez chacun de vos seins séparés en 4 quarts, et palpez chacun d’eux à deux doigts, quart après quart en allant en profondeur au contact de vos côtes. Procédez de même pour vos aisselles. Terminez par l’examen de votre mamelon pour vérifier qu’il n’y a aucun signe d’écoulement.

En savoir plus sur le dépistage

Le diagostic

Il est suspecté en cas de modification du sein perçue lors d’une auto-surveillance pratiquée par la femme ou à l’occasion d’un dépistage, le plus souvent par mammographie. En cas de “boule” au niveau du sein ou sous le bras, de modification de la peau du sein, de l’aréole ou du mamelon ou d’un écoulement par le mamelon, il est nécessaire de consulter.

L’âge moyen de découverte : 50 ans

Cet âge permet de déterminer la frange d’âge pendant laquelle le dépistage organisé est le plus pertinent.  De plus, chez la femme jeune les seins sont essentiellement composés de la glande mammaire (les lobes qui produisent le lait) entourée de tissu conjonctif qui contient de la graisse et des vaisseaux sanguins et lymphatiques. La proportion de glande et de graisse dans le sein dépend de l’âge, de la morphologie et de l’influence des hormones (œstrogènes, progestérone, prolactine, etc. ). La mammographie n’est donc pas souhaitable chez les jeunes femmes de moins de 35 ans en raison de la composition du sein qui pourrait rendre plus difficile l’analyse de la mammographie.

En cas de suspicion et pour permettre un diagnostic, une consultation chez un spécialiste est nécessaire et comporte un temps d’entretien pendant lequel le médecin vous demandera d’exposer vos symptômes, votre passé médical, recenser vos facteurs de risques et prendre connaissance de l’histoire médicale de votre famille.

Un examen clinique complète les informations orales que vous aurez apportées.

Ces deux temps constituent le bilan initial qui a pour but de confirmer la présence d’un cancer, de la localiser et de définir son type notamment grâce à un examen anatomopathologique de prélèvements réalisés au niveau de l’anomalie.

C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés qui établit le diagnostic de cancer du sein. Le prélèvement au niveau de l’anomalie est le plus souvent réalisé par micro ou macrobiopsies à travers la peau.

Un bilan d’extension peut être prescrit selon la situation et complète le bilan initial.  Il consiste à évaluer l’étendue du cancer et à chercher d’éventuelles métastases. Il aide à déterminer les modalités de traitement.

Le bilan d’extension peut comporter une radiographie du thorax, une échographie abdominale, une scintigraphie osseuse, un scanner, une IRM, un PET TDM. Un bilan sanguin complet peut être réalisé.

Ces examens ne sont pas systématiques pour toutes les patientes et d’autres, non cités ici, peuvent être réalisés.

La consultation d’annonce de la maladie destinée à informer le patient du diagnostic, du pronostic ainsi que des traitements personnalisés proposés fait l’objet d’une attention particulière à l’ICANS. Elle permet au patient de poser ses questions et d’exprimer ses souhaits. Des infirmières d’annonce spécifiquement formées à l’oncologie du sein vous aideront pendant votre parcours de soins.

Les facteurs de risques

Différents facteurs de risque sont identifiés comme favorisant l’incidence des cancers du sein.

Certains facteurs de risque sont modifiables par l’adaptation de son mode de vie, c’est ce qu’on appelle la prévention primaire. Les facteurs de risque liés à nos modes de vie tels que la consommation d’alcool et de tabac, un surpoids ou encore pas ou peu d’activité physique peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du sein. En modifiant votre mode de vie vous réduisez vos risques de cancer du sein.

D’autres facteurs de risque avérés mais non modifiables sont identifiés comme :

  • L’âge : près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans. Le risque est maximal autour de 65-74 ans
  • La génétique : environ 10 % des cancers du sein surviennent dans un contexte de prédisposition génétique ou d’antécédents familiaux de cancer du sein. Les prédispositions génétiques plus fréquemment retrouvés sont les gènes BRCA1 (BReast CAncer 1) et BRCA2 (BReast CAncer 2) qui jouent un rôle important dans la réparation de l’ADN et dont la transmission est autosomique dominante (c’est-à-dire qui se transmet à 50 % de la descendance). Lorsqu’une mutation est suspectée ou découverte, une consultation d’oncogénétique est proposée pour évaluer le risque génétique et/ou proposer une recherche de mutation. Si une mutation génétique est découverte, un suivi de contrôle spécifique est alors proposé.
  • L’exposition aux hormones naturelles :

Le risque de cancer du sein est lié à la durée entre l’apparition des premières règles et la survenue de la ménopause. Le risque Il augmente avec le nombre de cycles menstruels sur toute une vie. La puberté précoce et la ménopause tardive, en augmentant cette durée, sont des facteurs de risque.

La grossesse permettrait aux cellules mammaires d’acquérir leur maturité et une première grossesse menée à terme aurait un rôle protecteur, de même que l’allaitement, de plus s’il est prolongé sur au moins 12 mois.

Certains facteurs individuels présentent également un risque et sont à évaluer au cours d’un échange avec un médecin :

  • La prise de contraceptions oestroprogestatives : Le Centre international de Recherche sur le Cancer a établi un lien causal entre la contraception orale combinée (composée d’œstrogènes et de progestérone) et le risque de cancer du sein. A noter que la contraception orale, outre son rôle majeur dans le contrôle des naissances, est aussi un facteur protecteur d’autres cancers féminins (Cancers de l’ovaire et cancer de l’endomètre).
  • Le THM (Traitement hormonal de la ménopause) : la prise de traitement oestroprogestatif de la ménopause présente un risque établi de développement d’un cancer du sein notamment en cas d’utilisation récente et de plus de 5 ans. Depuis 2000, les recommandations de prescription du THM ont évolué. La durée de prise est limitée à 5 ans et exige une réévaluation annuelle.

Les signes qui doivent alerter

Un dépistage organisé pour les femmes de 50 à 74 ans : une mammographie et également parfois une échographie (selon le radiologue) est fortement conseillée tous les 2 ans.

Le saviez-vous ?

Les patientes de plus 74 ans ne sont plus concernées par le dépistage organisé, mais il est important de continuer à prendre soin de sa santé en poursuivant les initiatives de dépistage individuel et en programmant son suivi médical annuel auprès de son médecin généraliste. 

Dans le cas des cancers du sein, les signes qui doivent vous alerter peuvent être palpables ou encore visibles. Les signes expliqués ci-dessous n’indiquent pas nécessairement la présence d’un cancer du sein, mais doivent vous amener à consulter rapidement un médecin.

  • Une boule dans le sein : découverte lors de l’auto- surveillance pratiquée par la femme elle-même, à l’occasion d’une douche ou lors de la consultation annuelle de suivi gynécologique. Elle est souvent décrite comme une masse non douloureuse, dure et non mobile dans le sein.
  • Des ganglions durs sous l’aisselle
  • Un changement d’apparence de la peau du sein ou du mamelon (rétractation, rougeur, œdème, aspect peau d’orange)
  • Ecoulements au niveau du mamelon
  • Modification de la forme ou de la taille de vos seins

Prise en charge

Le parcours proposé aux patientes de l’ICANS repose sur une prise en charge individualisée, par une équipe pluridisciplinaire, du diagnostic jusqu’au suivi après traitement.

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

A l’ICANS tous les traitements des cancers du sein sont réalisés et suivis sur un seul et même site.

Selon le type de cancer du sein identifié, un seul type de traitement peut être suffisant mais le plus souvent une association de traitements est nécessaire pour mieux maîtriser la maladie.

Le traitement complémentaire est appelé traitement adjuvant. Son objectif est de compléter l’action de la chirurgie et de renforcer son efficacité.

Le traitement est discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) qui a lieu chaque semaine, réunissant oncologues médicaux, chirurgiens, radiothérapeutes, radiologues et anatomopathologistes.

 La proposition thérapeutique qui en émane est fonction du type de tumeur, de la taille, de son extension et des autres pathologies du patient.

Une prise en charge chirurgicale gloable

Le traitement d’un cancer du sein débutera souvent par une prise en charge chirurgicale.

Les chirurgiens sénologues de l’ICANS maitrisent l’ensemble des techniques de chirurgie du cancer du sein :

  • chirurgie conservatrice (ablation de la tumeur et préservation du sein)
  • chirurgie par mastectomie (ablation du sein)
  • prélèvement du ganglion sentinelle, et curage axillaire

Le choix de l’acte chirurgical intervient après une discussion entre le chirurgien et la patiente en fonction de la tumeur et des possibilités de conservation du sein.

En cas de mastectomie totale, dans un grand nombre de cas une reconstruction mammaire immédiate peut être réalisée. Le patient a le choix d’accepter ou non cette reconstruction après discussion avec le chirurgien : celui-ci lui expliquera les différentes techniques possibles dans son cas et les éventuels risques.

A l’ICANS, les gestes de reconstruction mammaires se font en double équipe avec l’équipe de chirurgiens plasticiens sans reste à charge pour les patientes.

Les chirurgiens plasticiens sont formés à toutes les techniques de reconstruction mammaire, permettant de proposer une prise en charge adaptée à chaque patiente : reconstruction mammaire immédiate ou secondaire, reconstruction mammaire par prothèse ou par lambeau autologue (lambeau de grand dorsal ou lambeau libre comme les DIEP utilisant la microchirurgie).

Plus de 50% de l’ensemble des chirurgies du sein sont réalisées en ambulatoire et plus de 70% de la chirurgie du cancer à un stade précoce. La chirurgie ambulatoire permet aux patientes opérées de quitter l’hôpital le jour même de leur intervention. En minimisant considérablement le temps passé à l’hôpital, la chirurgie ambulatoire offre aux patientes des bénéfices importants en termes de confort et de qualité de vie.

Consultation d’anesthésie

Une consultation avec un médecin anesthésiste-réanimateur sera organisée avant votre intervention chirurgicale.

La radiothérapie

Dans le traitement du cancer du sein, la radiothérapie peut être utilisée en complément de la chirurgie afin de diminuer le risque de récidive locale. Les progrès constants de la radiothérapie permettent de toujours mieux cibler les rayons dans la zone tumorale et d’épargner au maximum les tissus sains avoisinants.

La chimiothérapie

Les oncologues de l’ICANS disposent des protocoles de dernière génération validés pour la prise en charge des cancers du sein.

Les patientes peuvent également bénéficier des dernières innovations thérapeutiques dans le cadre des études cliniques.

Les dossiers de toutes les patientes prises en charge sont discutés après chirurgie en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP adjuvante) hebdomadaire. Ces RCP sont également un lieu de recours pour les différents acteurs de la région souhaitant un avis expert. Les patientes prises en charge dans notre Institut pour un cancer du sein peuvent par ailleurs bénéficier sous conditions de signatures moléculaires (Oncotype DX®).

En savoir plus :

Cancer du sein chez la femme jeune

Le cancer du sein de la femme jeune concerne environ 10% des cas de cancer du sein en France et fait référence aux cancers du sein touchant les femmes avant la quarantaine.

Les indications de traitements médicaux en particulier la chimiothérapie sont plus fréquentes.

L’une des particularités du cancer du sein chez la femme jeune est la question de la grossesse. Une consultation de préservation de la fertilité sera proposée aux patientes avec un désir de grossesse.

En effet, une grossesse après un cancer du sein est tout à fait envisageable. Il est cependant conseillé d’attendre en moyenne 3 ans après la fin des traitements. Ce délai est discuté entre la patiente et les médecins participant à sa prise en charge.

Si une femme est dépistée de son cancer du sein tout en étant enceinte, il est important de noter que dans la plupart des cas la conservation de sa grossesse sera possible, même avec une chimiothérapie.

La radiothérapie et les thérapies ciblées, si elles doivent avoir lieu, seront réalisées après l’accouchement

Le cancer du sein chez la femme jeune peut avoir un lien avec une prédisposition génétique, mais dans plus de 50% des cas celui-ci se développe chez des femmes n’ayant aucun antécédent familial. Cependant toutes les femmes ayant eu un cancer du sein avant 40 ans sont fortement encouragées à réaliser une consultation d’oncogénétique afin de savoir si elles ont une mutation génétique. Les plus fréquentes sont BRCA1, BRCA2, PALB2. Si la patiente est porteuse d’une de ces mutations, son entourage sera orienté vers un onco-généticien. Cette consultation d’oncogénétique est confidentielle et c’est à la patiente d’indiquer à quels spécialistes elles souhaitent rendre ses résultats accessibles.

Cancer du sein chez les personnes âgées

A l’ICANS, nous proposons une consultation d’oncogériatrie pour les patientes à partir de 75 ans et/ou en fonction des comorbidités.

Le but est de proposer une prise en charge thérapeutique adapté et optimale, discutée avec la patiente et sa famille. En effet, l’âge n’induit pas de sous traitement.

Si l’état de santé de la patiente le permet, une prise en charge chirurgicale sera proposée.

Si cela est impossible car la patiente est trop fragile des alternatives thérapeutiques existent comme une hormonothérapie seule.

Nous disposons d’un parcours d’évaluation pluridisciplinaire EPOSENO permettant de rencontrer en une journée les professionnels nécessaires à la prise en charge : oncogériatre, chirurgien, anesthésiste, oncologue médical, radiothérapeute, kinésithérapeute, diététicienne, psychologue, assistante social.

Évaluation du risque individuel, dépistage oncogénétique, surveillance et prévention personnalisées

Des facteurs individuels ou familiaux peuvent avoir un impact dans la survenue des cancers du sein.

Environ 5% des cancers du sein sont liés à l’existence d’une altération génétique. L’analyse des cancers survenus dans une famille et des liens de parenté entre les personnes touchées permet d’évaluer la probabilité de prédisposition héréditaire dans cette famille.

Grâce aux progrès de la recherche et de la génétique en cancérologie, des analyses peut être réalisées pour déterminer si une personne est porteuse d’une telle anomalie génétique. Des recommandations de surveillance et de prévention sont alors proposées aux personnes concernées. Des tests génétiques pourront également être réalisés dans la famille pour identifier les autres membres porteurs de l’anomalie et qui doivent bénéficier des mêmes recommandations.

Essais cliniques

La recherche clinique comprend toute étude qui a pour but d’évaluer un nouveau traitement chez le patient, en mesurant son efficacité et sa tolérance par rapport à un traitement conventionnel. Environ 80% des essais cliniques concernent l’évaluation de nouveaux médicaments, mais la recherche clinique évalue également des nouvelles techniques de radiothérapie et de chirurgie.

Accompagnement

Les soins de support visent à assurer la meilleure qualité de vie possible pendant et après les traitements, sur les plans physique, psychologique et social, en prenant en compte la diversité des besoins des patientes et de leur entourage. 

Pour en savoir-plus sur le dépistage organisé

Équipes

Pr Frédéric BODIN

Catégorie(s) : Responsable d'unité

Intitulé de fonction : Chirurgie reconstructrice du sein

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Dr Chloé-Line JEANDIDIER

Intitulé de fonction : Assistant spécialiste

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Pr Carole MATHELIN

Catégorie(s) : Chef de service

Intitulé de fonction : Chirurgien

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Dr Inès MENOUX

Intitulé de fonction : Oncologue radiothérapeute

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Pr Thierry PETIT

Catégorie(s) : Chef de service

Intitulé de fonction : Oncologue médical

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Dr Bogdan-Valentin POPESCU

Intitulé de fonction : Assistant spécialiste

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Dr Laura SOMME

Catégorie(s) : Chef de service adjoint en charge des activités d'hospitalisations

Intitulé de fonction : Oncologue médical

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