L’ICANS dispose de l’autorisation de lieu de recherche délivrée par l’Agence Régionale de Santé du Grand Est. Cette autorisation est indispensable pour pouvoir mener des essais cliniques de phase précoce.
L’UPP dispose d’un personnel médical et soignant dédié. Le Dr Lauriane EBERST en est la référente médicale. L’unité gère les essais de phase I et I/II, en oncologie médicale et en hématologie.
L’UPP se situe au 5ème étage de l’ICANS, au sein de l’unité de soins continus (USC) et peut accueillir 4 patients hospitalisés en en chambre individuelle par jour. Cette intégration au sein de l’USC permet d’assurer la sécurité des participants au essais de phase précoce, avec un suivi des patients 7 jours/7, et 24 heures/24.
L’activité de l’UPP est en pleine croissance depuis l’ouverture de l’ICANS, le nombre de patients pris en charge ayant été multiplié par 2,5 entre 2020 et 2023.
Découvrir les essais de phase précoce ouverts à l’ICANS.
Labellisation INCa Centres d’essais cliniques de phase précoce (CLIP2)
En 2023, l’ICANS en partenariat avec le CHU de Strasbourg (onco-pédiatrie), a obtenu la labellisation Centres d’essais cliniques de phase précoce (CLIP²) labellisés par l’INCa.
Depuis 2010, la création des Centres d’essais cliniques de phase précoce (CLIP²) labellisés par l’INCa, impulsée par le plan cancer 2009-2013, vise à structurer et renforcer la recherche clinique de phase précoce en France. Ce programme contribue à élever les centres experts labellisés au plus haut standard de qualité pour la réalisation d’essais cliniques précoces, tout en augmentant leur visibilité et attractivité. Ainsi, le nombre de nouveaux essais ouverts chaque année au sein des CLIP² et le nombre de patients inclus connaissent une croissance notable. Ce programme a également permis, avec le soutien financier de la Ligue Nationale Contre le Cancer, de renforcer la structuration de la recherche clinique de phase précoce en pédiatrie.
Qu’est-ce qu’une étude clinique de phase précoce ?
Les nouveaux médicaments proviennent soit de la recherche menée par des laboratoires pharmaceutiques, soit de la recherche
académique après avoir été testés préalablement en laboratoire. Ils ne sont commercialisés et donc disponibles pour les patients qu’après avoir franchi trois étapes successives de développement : la phase 1, la phase 2, et la phase 3. Les essais précoces regroupent les phases 1 et 2, et ont pour objectif principal de déterminer la bonne dose et le bon schéma d’administration du nouveau médicament pour son développement futur. Ils permettent aussi d’avoir une meilleure connaissance des effets secondaires potentiels, et d’estimer son efficacité. Mais ils peuvent être à risque pour le patient du fait du faible recul existant pour ces nouvelles molécules. Les patients qui y participent sont donc particulièrement surveillés.