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Cancer génito-urinaire | L’ICANS à l’ASCO GU 2023

L’ICANS à l’ASCO GU 2023

Le prestigieux congrès sur le cancer génito-urinaire de la Société américaine de cancérologie clinique (ASCO GU) s’est tenu du 16 au 18 février 2023 à San Francisco (Etats-Unis), en présence de milliers d’acteurs mondiaux dans le domaine des cancers génito-urinaire (cancer du rein, vessie, prostate et testicule).


Lors de ce congrès, les résultats des travaux dans le domaine des cancers du rein menés par le Dr Fabien MOINARD-BUTOT, Docteur Junior au sein du service oncologie médicale de l’ICANS, sous la direction du Dr Barthélémy et en collaboration avec toute la filière GU, ont fait l’objet d’une communication orale. Cette étude valide une stratégie thérapeutique prometteuses pour optimiser la prise en charge des patients atteints d’un cancer du rein métastatique et traités par immunothérapie.


L’immunothérapie est une stratégie anticancéreuse qui fait beaucoup parler d’elle depuis une dizaine d’années. Dans certains cancers elle donne des résultats spectaculaires bien que certains patients ne répondent pas à ces traitements. Au cours des dernières années, l’arrivée de l’immunothérapie a radicalement changé la prise en charge des patients atteints d’un cancer du rein métastatique. Environ 10-12% de ces patients n’ont plus de maladie détectable sur le scanner (réponse complète) en utilisant ces associations thérapeutiques à base d’immunothérapie. Il y a actuellement peu de données sur l’utilisation de traitements locaux afin d’augmenter le nombre de patients en réponse complète dans cette situation.


« Dans notre étude, le taux de réponse complète avec un traitement à base d’immunothérapie est de 11%. Lorsque l’on ajoute à cela un traitement local des masses résiduelles le nombre de patients en réponse complète augmente à 24%, soit 1 patient sur 4. De plus dans le groupe de patients ayant eu un traitement local, 100% des patients ont pu interrompre l’immunothérapie. Il s’agit d’une stratégie qui pourrait permettre à l’avenir d’augmenter le nombre de patients en réponse complète et d’espérer la rémission ou même la guérison de nos patients. » se réjouit le Dr Fabien MOINARD-BUTOT.